Peintre de Marseille, de la Provence, de la Côte d’Azur...

L’auteur : Jacques DALMAS

Jacques DALMAS, né en 1944, cousin par son père de la famille Astruc, lui-même, musicien, pianiste et artiste-peintre amateur, s’enthousiasme pour l’œuvre de son « grand-cousin ». Docteur en médecine, radiologue des Hôpitaux, il consacre une grande partie de son temps de retraite à retrouver avec l’aide d’autres passionnés le maximum de tableaux d’Edmond Astruc pour en faire ce livre ainsi qu’en complément, un catalogue raisonné. Il recueille aussi de la bouche même de la fille du peintre, Laurence Raulin-Astruc, de nombreux renseignements et d’anecdotes sur la vie de l’artiste et de ses contemporains, en particulier des marseillais, ce qui donne à son ouvrage une valeur non seulement artistique mais aussi historique.

Synopsys :

La vie d’Edmond ASTRUC est un véritable roman d’aventures plus extraordinaires les unes que les autres.

Né à Marseille en 1878, au cœur du vieux quartier du Panier, il quitte le lycée assez précocement pour entrer aux Beaux-Arts où il étudiera pendant 13 ans. Parallèlement à sa formation artistique très poussée, il se passionnera pour l’aviation naissante. Sans formation physique ou mathématique particulière, il dessine, construit de ses mains et vole sur deux avions issus de son imagination. Son instinct inné du pilotage l’amène à devenir instructeur des futurs pilotes militaires. Malheureusement, victime en 1913 d’un crash où il sera grièvement blessé, il fait la guerre de 1914, en tant que civil, recruté par Henry FABRE, l’inventeur de l’hydravion qui travaille alors pour la Marine Nationale.

À la fin des hostilités, il revient à la peinture qui le fera vivre, lui et sa famille jusqu’à sa mort. Reconnu par ses pairs comme un des très grands peintres du XX° siècle, son style classique mais original par sa poésie picturale et l’harmonie de ses couleurs lui vaudra de nombreux prix et aussi d’être élu membre de l’Académie de Marseille, classe des Arts. D’un caractère entier, sauf au début de sa carrière, il ne se laissera pas influencer par les courants tels que le surréalisme ou le cubisme.

Ce livre nous fait connaître, outre sa vie pleine de péripéties, une grande partie de son immense œuvre.

Synopsys :

Un catalogue raisonné présente une compilation des œuvres d’un artiste rangées selon une certaine logique, en général en fonction des datations des œuvres, mais parfois selon d’autres critères (évolution du style, types des tableaux, sujets représentés etc.).

Ce type de catalogue, où les tableaux sont représentés en petit format (6x4 cm en moyenne) accompagnés d’une courte légende, est destiné à donner une vision globale de l’œuvre d’un artiste.

Dans le cas d’Edmond Astruc, le catalogue réalisé en 2018, porte sur 1048 œuvres (dessins, lavis, aquarelles, gouaches, pastels, huiles). Il pourra éventuellement être complété par des éditions ultérieures si d’autres œuvres de l’artiste sont portées à notre connaissance.

Synopsys :

Edmond ASTRUC est né à Marseille, le 4 novembre 1878. Il a 10 ans lorsqu’il signe son premier dessin. Élève de l’École des Beaux-Arts de 1892 à 1906, il expose, cette année-là, Carrières d’argile à Saint-Henri, une grande toile où il affirme d’emblée le pouvoir de la couleur et son attirance pour le fauvisme. La carrière du peintre est lancée. Mais le jeune Edmond aime au moins autant la compétition, la vitesse et l’aviation que la peinture. Il construit lui-même et seul son premier avion. Le prototype prend son envol à Calas (Bouches-du-Rhône) en 1909.

Quelques années plus tard il entre aux Chantiers Henri-Fabre comme pilote d’essai. La peinture d’Edmond Astruc est bouleversée par son aventure aérienne au point que l’on doit considérer qu’Edmond Astruc fut peintre-aviateur. Les deux passions ont fini sinon par se confondre du moins par se servir l’une l’autre. De son aventure aérienne, il est revenu avec une couleur : le bleu Astruc, qui domine toute sa peinture. Edmond Astruc a aussi aimé passionnément Marseille au point d’en faire son principal modèle. Le 9 janvier 1977, âgé de 99 ans, l’artiste peignait encore à son chevalet une toile intitulée La Favière qui restera inachevée.